Cette adolescente de 13 ans a été expulsée de chez elle parce qu’elle était enceinte, et des années plus tard, elle est revenue, créant la surprise générale.
« Tu as quelque chose à dire, Léna ? »
La voix de Marc résonna dans la maison déjà étouffante.
Léna recula, incapable de regarder son père dans les yeux.
La jeune fille de 13 ans fixait le sol, ses mains tremblantes agrippant le bas de sa chemise.
« Quelle honte ! » ajouta Élise, la mère de Léna, d’un ton venimeux, le regard dénué d’empathie.
« Si jeune et déjà enceinte. Mon Dieu ! Comment ai-je pu donner naissance à quelqu’un comme ça ? »
« Je… je ne voulais pas », balbutia Léna, incapable de retenir ses larmes.
Marc frappa la table du poing, faisant trembler toute la salle. « Sais-tu la honte que tu as causée à cette famille ? As-tu la moindre idée de ce que les gens vont dire ? Comment peux-tu seulement débarquer dans cette ville ? »
Élise ricana.
Marc, pourquoi perds-tu ton temps avec elle ? Une fille comme elle ne mérite pas de rester ici. Laisse-la assumer elle-même les conséquences.
Non, s’il te plaît, maman, je t’en supplie…
Léna leva son visage strié de larmes pour supplier sa mère, mais elle se retrouva face à un regard glacial.
Pourquoi es-tu encore à genoux ? Sors ! Marc se leva brusquement et désigna la porte.
Elle eut l’impression que le sol s’était effondré sous ses pieds.
Elle recula de quelques pas, les yeux écarquillés et effrayés.
Je n’ai nulle part où aller… Je ne sais pas quoi faire, murmura-t-elle.
C’est ton problème. Ne reviens jamais. Marc lui tourna le dos comme si elle était une étrangère.
« Marc, tu as raison. La garder ici ne ferait qu’ajouter à la honte de la famille », dit Élise d’une voix ferme mais pleine de dédain.
Dehors, des voisins s’étaient rassemblés, scrutant la maison avec curiosité.
Leurs regards indiscrets et leurs murmures résonnaient comme des poignards dans le dos de Léna.
« Va-t’en maintenant ! » cria Marc, sa patience à bout.
Léna se retourna et courut, les larmes coulant sur son visage.
La pluie commença à tomber, froide et forte.
Elle errait sans but dans les rues sombres, ses petits pieds boueux et gelés.
« Sors d’ici ! Ce n’est pas un endroit pour toi. »
Un homme d’âge moyen à l’expression sévère bloquait l’entrée d’une maison abandonnée où Léna s’était réfugiée.
« J’ai juste besoin d’un endroit où passer la nuit », plaida Léna, la voix étranglée par les larmes.
« Va-t’en. Je ne veux pas d’ennuis. » Il claqua la porte, laissant Léna seule sous la pluie.
Elle se dirigea en titubant vers un parc voisin, les bancs froids étant son dernier refuge.
Alors que la nuit tombait, Léna se blottit sur un banc, serrant son ventre comme pour protéger la petite lueur d’espoir qui grandissait en elle.
« Hé, ma fille, arrête-toi tout de suite ! »
Une voix rauque l’interpella, suivie d’un rire malicieux.
Léna se retourna et vit trois silhouettes émerger de l’ombre, le regard menaçant.
« Qu’est-ce que…? »
« Tu es là à cette heure-ci ? On cherche à s’amuser, et tu es parfaite », dit l’un d’eux avec dédain, s’approchant avec un sourire malicieux.
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