Ce défaut, techniquement appelé « rayures blanches », a été reconnu comme une anomalie émergente dans la viande de volaille en 2013. Les rayures blanches sont essentiellement des accumulations de graisse. Elles sont plus fréquentes chez les poulets lourds à croissance rapide, en particulier les mâles élevés pour une croissance rapide et une production importante de muscle pectoral.
D’un point de vue pathogénique, les recherches indiquent que la croissance rapide du muscle pectoral est associée à un stress métabolique, qui favorise les modifications dégénératives des fibres musculaires. Sous l’influence de cette pression génétique en faveur d’une croissance rapide, les fibres musculaires dégénèrent et se régénèrent, modifiant leur taille. Les espaces laissés par les fibres atrophiées se remplissent alors de graisse et de tissu fibreux, entraînant la formation de rayures blanches.
Bien que les blancs de poulet présentant des rayures blanches soient propres à la consommation, leur qualité peut être compromise selon la gravité du défaut. Cette réduction pourrait être coûteuse pour les producteurs, car les poitrines de poulet sont parmi les morceaux de viande les plus précieux.