Avez-vous déjà remarqué ces petites empreintes symétriques sur le bas du dos de certaines personnes ? Étrangement captivantes, ces fossettes de Vénus semblent tout droit sorties d’un mythe ancien. Pourquoi certains les possèdent-ils et d’autres pas ? Une exploration fascinante à laquelle nous assistons.
Qu’est-ce que les fossettes de Vénus ?
Ces petites indentations, situées juste au-dessus de la jonction entre la colonne vertébrale et le bassin, sont appelées scientifiquement fossae lumbales lateralis. Depuis des siècles, elles sont perçues comme un atout esthétique. Associées à la déesse romaine de la beauté, Vénus, elles incarnent l’élégance et l’attrait naturel.
Mais ces fossettes ne sont pas simplement une coquetterie corporelle : elles transmettent une caractéristique anatomique unique. Leurs contours sont définis par un ligament dépendant de la peau aux bords extérieurs de l’os iliaque. Un simple jeu de la nature ? Oui, mais surtout un héritage génétique transmis à travers les générations.
Pourquoi certaines personnes en ont-elles ?
Là où réside leur mystère, c’est dans leur rareté. Contrairement aux muscles ou aux graisses que l’on peut modeler, les fossettes de Vénus sont un « cadeau » inné. Leur présence dépend en grande partie de l’hérédité, bien que les scientifiques n’étaient pas encore identifiés les gènes spécifiques responsables.
Fait intéressant, bien que ces fossettes soient souvent associées à la féminité, les hommes ne sont pas en reste. Chez eux, elles prennent le nom de fossettes d’Apollon, un clin d’œil à la figure grecque de la beauté masculine.
Peut-on « créer » des fossettes de Vénus ?
C’est une question récurrente pour les amateurs de fitness ou d’esthétique : peut-on sculpter ces indentations ? La réponse courte est non. Ces fossettes résultant d’un ligament spécifique et ne peuvent pas être obtenues par le sport ou la perte de poids.