Le 21 avril 2025, à 7 h 35, le pape s’éteignait à sa résidence de Sainte-Marthe. Le professeur Andrea Arcangeli, chef de la Direction de la santé du Vatican, déclara : « Un accident vasculaire cérébral soudain, suivi d’une insuffisance cardio-circulatoire irréversible. » Son corps s’était apaisé, proprement.
Mais le calendrier de cet automne était déjà en cours. En février, lors d’un séjour prolongé à l’hôpital Gemelli, on lui diagnostiqua une pneumonie bilatérale sévère, signe d’un corps épuisé et fragile. Malgré une amélioration temporaire, son fonctionnement restait fragile et instable.
Le certificat de décès publié par le Saint-Siège est d’une précision terrifiante : pneumonie polymicrobienne, insuffisance respiratoire aiguë, bronchectasie, hypertension et diabète de type 2. Un cocktail mortel qui affaiblit les défenses de l’organisme et entraîne les pires complications, dont les accidents vasculaires cérébraux.
Avec le recul, tout était là : lenteur des mouvements, essoufflement, voix lointaine. Le Vatican l’avait prédit. Le monde aussi, même si nous avons du mal à y croire.
Un pontificat marqué par l’humilité et la réforme
Élu en 2013, Jorge Mario Bergoglio, premier pape jésuite et premier pape américain, a insufflé un vent de renouveau à l’Église catholique. Connu pour sa simplicité de vie, il a choisi de vivre à la maison Sainte-Marthe plutôt qu’au palais apostolique. Son pontificat a été marqué par des prises de position audacieuses sur des questions telles que la protection de l’environnement, la justice sociale et l’ouverture aux personnes marginalisées.