Le 14 décembre dernier, au Futuroscope de Poitiers, Angélique Angarni-Filopon, Miss Martinique, a été élue Miss France 2025. Ce moment de gloire a toutefois été rapidement assombri par une polémique en ligne. Une vidéo d’elle au naturel, sans maquillage, partagée sur TikTok, a suscité une avalanche de critiques sur les réseaux sociaux. Certains internautes ont remis en question son titre, en soulignant que la favorite du public, Miss Nord-Pas-de-Calais, Sabah Aïb, n’a pas été couronnée.
Cette vague de commentaires négatifs, allant de remarques désobligeantes sur son apparence à des insinuations sur son élection, a déclenché un vif débat sur les attentes envers les Miss et la bienveillance – ou son absence – dans le monde numérique.
Eve Gilles : une voix forte contre le cyberharcèlement
Face à cette déferlante, Eve Gilles, Miss France 2024, a pris la parole pour soutenir Angélique. Dans un message publié sur Instagram, elle a dénoncé le comportement des internautes, qualifiant ces attaques de cyberharcèlement.
« Ces mots blessants laissent des traces. Nous avons tous une responsabilité dans ce que nous écrivons en ligne », a-t-elle affirmé.
Elle a également rappelé que le cyberharcèlement peut entraîner des poursuites judiciaires en France. Il est crucial d’éduquer le public sur l’impact des mots et sur la nécessité de respecter autrui en ligne.
Une Miss engagée malgré les polémiques
Malgré les critiques, Angélique Angarni-Filopon reste déterminée à représenter la France avec dignité. À 34 ans, elle ne pourra pas participer au concours Miss Monde en raison de l’âge limite imposé par l’événement. Cependant, cela ne l’empêche pas de se consacrer pleinement à son année de règne. Elle souhaite défendre des causes essentielles, comme la lutte contre les discriminations et le harcèlement.
Son parcours illustre que le rôle de Miss France dépasse les critères esthétiques. Angélique incarne une beauté authentique, dénuée d’artifices, et invite à réfléchir sur les attentes irréalistes souvent imposées aux femmes dans la société.
Des mots qui comptent : pourquoi il est temps de changer
