La mort commence dans le côlon

Je vais vous indiquer comment faire :

Entretenir et améliorer sa flore intestinale

Parmi les bactéries de votre flore intestinale, certaines ont un effet positif pour votre santé, et pour la vie en général : c’est pourquoi les scientifiques les ont baptisées « probiotiques » (favorables à la vie). Elles stimulent le système immunitaire, réduisent les allergies, apaisent les inflammations de l’intestin. Elles empêchent la production de toxines susceptibles de surcharger le foie, améliorent le transit intestinal, réduisent les flatulences, préviennent les troubles du transit (constipation ou diarrhée). Pour mériter le nom de probiotique, il faut que cet effet soit scientifiquement démontré.

D’autres espèces sont opportunistes ou pathogènes : elles sont susceptibles de déclencher des problèmes de santé de tous ordres, dont les allergies, les mycoses et même certaines maladies.

Parmi les mycoses, la candidose provoquée par Candida albicans est redoutable car la prolifération de ce germe dans l’organisme provoque une altération de l’immunité qui ouvre la poste à d’autres affections dont le cancer.

Votre défi est le suivant : favoriser, par l’implantation de bonnes espèces et par des « engrais » adaptés, les bonnes bactéries. Empêcher les espèces pathogènes (causes d’affections) de se développer.

Alors voici les mesures que vous pouvez prendre et qui permettront de renforcer votre système immunitaire, accroître votre vitalité et améliorer votre bien-être.

Réduire votre consommation d’aliments concentrés

Les aliments concentrés tels que la viande, les fromages, certaines graisses (beurre, huile de tournesol, de maïs, de soja ou de carthame) et les sucres simples doivent être consommés avec modération car ils sont susceptibles de provoquer une rupture de l’équilibre de la microflore.

Or, depuis les années 1950, la consommation des aliments concentrés n’a pas cessé de croître avec le développement incessant de ce que l’on appelle les maladies de civilisation : troubles cardiovasculaires, digestifs, métaboliques, nerveux, ostéoarticulaires, etc.

Par exemple, la forte consommation de sucres simples : saccharose, fructose, maltose, lactose, glucose.

Tous les aliments sucrés ou qui se transforment rapidement en sucre simples (y compris les jus de fruit), favorisent la prolifération d’une flore fongique qui altère l’immunité, induit le risque de diabète, d’obésité, d’accidents cardiovasculaires et de tous types de cancers.

Cela peut sembler exagéré mais les médecins n’ont plus de doute aujourd’hui à ce sujet : la forte consommation de sucre produit de l’hyperglycémie, puis de l’hyperinsulinémie qui va stimuler la formation de la tumeur cancéreuse et accélérer la croissance des cellules tumorales.

Les Français consomment en moyenne 40 kg de sucre par an, soit environ 110 grammes par jour. Ce chiffre est dangereusement élevé. Il devrait être réduit au minimum des trois quarts, c’est-à-dire descendre en dessous de 10 kg par an. On peut en dire autant de la viande et des produits laitiers.

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Alors priorité aux fruits, légumes et céréales complètes, baies, noix, poissons gras de haute mer riches en précieux nutriments (collagène, minéraux, vitamines liposolubles et acides gras omega-3 à longues chaînes). Un peu de viande, de produits laitiers (surtout au lait de chèvre et de brebis) et d’huiles végétales (préférence à l’huile d’olive, de noix, de colza) et très peu de sucreries.

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