Les parents restent usufruitiers : ils peuvent continuer à vivre dans le logement ou le louer et en percevoir les revenus.
Les enfants deviennent nus-propriétaires : ils récupèrent la pleine propriété sans payer de droits de succession au décès des parents.
Pourquoi cette stratégie est avantageuse ?
Au moment du décès, les enfants récupèrent automatiquement la pleine propriété, sans frais supplémentaires.
Les droits de donation sont calculés uniquement sur la valeur de la nue-propriété, qui est inférieure à celle du bien en pleine propriété.
Cette transmission permet d’optimiser la fiscalité en bénéficiant d’abattements (100 000 € par parent et par enfant, renouvelables tous les 15 ans).
Autre option : Certains parents choisissent d’acheter un bien directement au nom de leurs enfants, tout en conservant l’usufruit à vie.
Cette méthode est totalement légale et largement recommandée par les notaires pour réduire la taxation excessive des successions.
L’âge idéal pour faire une donation et maximiser les économies
Si la donation de son vivant est avantageuse, le moment choisi pour la réaliser joue un rôle clé. Selon Mathieu Fontaine, notaire et professeur associé à l’Université Grenoble Alpes, le meilleur âge pour transmettre son patrimoine se situe entre 61 et 71 ans.
Pourquoi ce timing est stratégique ?