Alors que ma famille se disputait l’héritage, j’ai été la seule à ramener le chien adoré de ma grand-mère… sans imaginer qu’il me mènerait au secret qu’elle avait laissé derrière elle.

  • La seule à rester auprès de sa grand-mère

    Pendant les six derniers mois, Maëline avait vécu chez sa grand-mère pour l’accompagner au quotidien, tout en continuant son travail d’infirmière. Pas de déclarations héroïques ni de gestes spectaculaires : seulement des repas partagés, des médicaments donnés à l’heure, des nuits écourtées et de longues conversations remplies de confidences.

    La grand-mère n’avait jamais distribué d’argent à ses enfants, préférant financer leurs études et les encourager à se débrouiller seuls. Une philosophie qui lui avait valu d’être jugée “radine”, voire “dure”. Maëline, elle, voyait une femme exigeante, oui, mais profondément juste, qui l’avait soutenue moralement plus que quiconque.

    Le chien que personne ne voulait

    Quand l’avocat annonce que personne n’hérite officiellement de quoi que ce soit, l’ambiance explose : cris, reproches, rancœurs accumulées pendant des années. Les mots dépassent les pensées. Puis la conversation dérive… vers Nouka.

    Que faire de cette chienne âgée ? Certains proposent de la placer, d’autres préfèrent ne pas s’en mêler. Personne n’a envie de “se compliquer la vie”. Maëline, elle, refuse qu’on tourne la page aussi vite sur ce qui restait de sa grand-mère. Même si son bail interdit les animaux, même si ses moyens sont modestes, elle finit par dire oui. Elle prend Nouka chez elle, par amour, et rien d’autre.

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