Le chèque peut être encaissé jusqu’à un an et huit jours après son émission. Ce délai, s’il offre une flexibilité, peut également créer des imprévus financiers : un dépôt inattendu peut déséquilibrer un compte, entraînant des frais ou une interdiction bancaire. Avec les cartes ou les virements, ces soucis disparaissent grâce à des transactions quasi instantanées.
Un désintérêt grandissant des banques et des commerçants
Les banques voient dans les chèques une source de coûts conséquente : un milliard d’euros chaque année pour leur gestion. Résultat ? Certaines limitent désormais le nombre de chèques dans leurs carnets. Du côté des commerçants, la tendance est similaire. Beaucoup refusent ce mode de paiement, jugé peu pratique et chronophage. Une simple affiche suffit pour justifier ce refus, rendant le chèque encore plus marginal.
Les pouvoirs publics favorisent des solutions modernes